Nos abat-jour faits main
12 mai 2021
Saviez-vous que chez Bois Joli nous réalisons nous-mêmes tous les abat-jour de nos luminaires ?
C’est auprès d’une professionnelle du métier que nous avons appris ces techniques si précises et particulières, qui nous permettent aujourd’hui de soigner au maximum le détail de nos créations.
Faire soi-même
Depuis le XIVe siècle, des écrans en tissu et papier sont utilisés pour tamiser les flammes des bougies et les protéger du vent.
C’est au XIXe siècle, avec la diffusion massive de l’électricité que l’abat-jour prend son appellation et fonction actuelle. Il deviendra alors un réel accessoire de décoration, de plus en plus travaillé et sophistiqué.
L’envie d’apprendre à réaliser des abat-jour nous est venue avec un projet concret de lampe végétale. Nous avions réalisé un grand terrarium et souhaitions le transformer en pied de lampe. Nous avions une idée très précise de ce que nous recherchions pour l’abat-jour. Et il s’est avéré très compliqué de réussir à trouver un abat-jour qui correspondait à la fois à nos exigences visuelles et à notre budget ! C’est cette difficulté à trouver la pièce idéale qui a donné à Laurène l’envie d’apprendre à fabriquer elle-même ses propres abat-jour.
C’est auprès d’une professionnelle que Laurène a appris les techniques de l’abat-jour contrecollé. Le tissu est collé sur une feuille de papier adhésif plus ou moins opaque, le polyphane. La création d’un abat-jour passe tout d’abord par la réalisation d’un patron, aux mesures souhaitées.
La structure métallique de l’abat-jour s’appelle la “carcasse”. Nous faisons appel à des carcassiers professionnels pour réaliser sur-mesure toutes nos carcasses.
Ce métier est malheureusement en train de disparaître à cause de la standardisation des carcasses, maintenant produites par des machines.
Le travail d’abajouriste a lui aussi souffert de la mécanisation de production des abat-jour, devenus maintenant standards et fabriqués à la chaine pour alimenter les grandes surfaces de distribution.
Il nous semble essentiel, dans une ère où le savoir-faire manuel est malmené par les exigences de production de masse, de revenir à une fabrication traditionnelle et artisanale.
Ce sont les finitions qui différencient l’abat-jour artisanal de l’abat-jour industriel. Un abat-jour fait-main, aura par exemple son tissu qui sera rembordé tout autour du cerceau métallique pour le cacher.
Un abat-jour est réalisé en un peu plus de neuf étapes. Cela représente plusieurs heures de travail minutieux et de temps de séchage.
Valorisons le travail manuel et artisanal et privilégions le travail des artisans compétents !